« Ces beaux matins bien givrés… […] C’est un véritable poème […]. Ce sont des visions féériques, presque paradisiaques […] Tous ces arbres sont étincelants de lumière, tout est rutilant, tout est merveilleux. Il faut quand même prendre le temps de le regarder. […] Je m’arrête un petit moment puis je regarde tout autour de moi. Pas très longtemps… parce qu’on est astreint à son labeur … si on s’arrête trop longtemps, il faut rattraper après mais… il faut quand même jouir de l’heure qui passe. » Alfred Pellaton, 1972

Je suis tombée sur ces reportages fantastiques  sur la vie d’alpage il y a quelques dizaines d’années. Les personnages sont touchants, emprunts de courage et d’humilité. Le bonheur qu’ils expriment malgré tout laisse songeur 😊 A visionner sans modération !

http://www.rts.ch/archives/dossiers/5960426-un-tour-des-alpages.html

Par définition, l’alpage est un pâturage d’été, dans les Alpes et, par extension, dans les autres massifs montagneux. L’alpage est également l’opération qui consiste à mettre un troupeau dans un pâturage d’altitude. Dans ce cas, il est plus courant de parler d’emmontagnée ou de démontagnée. Mais l’alpage n’est pas qu’une ou deux définitions….

Pour les agriculteurs de montagne, l’alpage représente une indispensable ressource en nourriture pour les troupeaux durant l’été. Et tandis que les bêtes paissent en altitude, les prés du bas sont fauchés, l’herbe est séchée et servira de fourrage pendant l’hiver. (Source : http://www.savoie-mont-blanc.com).

La vie d’alpage à l’année se fait plus rare aujourd’hui. Le troupeau est souvent redescendu pour l’hiver dans la ferme principale. En alpage, on retrouve le chalet mythique, accueillant l’alpagiste pour l’été ainsi que certaines fois, la salle de traite et/ou de transformation. Pour autant, lorsque la ferme se situe déjà en altitude, comme c’est le cas par exemple de la Ferme de Seraussaix situé à 1800m, l’alpage est bel et bien considéré comme à l’année, la ferme revêt ses vêtements d’hiver, les pâtures aussi.