Se diversifier, par définition, c’est « faire prendre à quelque chose des caractères, des aspects divers ». Alors non, se diversifier en agriculture, ça n’est pas proposer du maïs rose, mais c’est proposer de nouveaux services autour de son activité principale. La diversification a plusieurs buts : se faire connaitre, vendre en circuits courts, avoir une source de revenu complémentaire, faire découvrir son métier, voire même préparer à la transmission de l’exploitation.

 

En quoi la diversification concerne les consommateurs?

La diversification commence à devenir vitale et beaucoup de producteurs ont déjà passé ce cap au travers de nombreux projets. La preuve ? Beaucoup de fermes proposent aujourd’hui de la vente directe ou des visites. N’en avez-vous pas croisé durant vos vacances ?

 

Ce qui est chouette dans la diversification, c’est que c’est utile aussi bien pour les agriculteurs que pour nous, consommateurs. Tout le monde y trouve son compte : l’agriculteur/producteur y voit une ou des sources de revenus complémentaires, le consommateur accède, lui, à des produits direct producteurs, dont l’origine est connue, ainsi qu’à des ateliers découvertes permettant de démystifier le métier et de mieux le comprendre.

 

Le parrainage est dans cette démarche : permettre à l’agriculteur d’accéder à une nouvelle source de revenu et permettre au consommateur de comprendre le cycle de vie de l’exploitation sur une année tout en accédant à des produits issus de la ferme.

 

Se diversifier, c’est facile?

Dis comme ça, on pourrait se dire que finalement, se diversifier, c’est facile non? La diversification de l’activité a un coût pour les producteurs : des coûts d’installations de magasins et/ou d’ateliers de transformation, des coûts de mises aux normes, des coûts humains etc… Le temps, ne l’oublions pas, est aussi à prendre en compte. Personne aujourd’hui ne travaille gratuitement, les agriculteurs non plus. Dingue non ? 😉

Cela nécessite aussi de l’organisation. Tous les petits coups de pouce sont les bienvenues…. Alors ? Prêt à aider l’agriculture de demain ?