Les fromages fermiers sont faits à la ferme : VRAI !

Le décret n° 2007-628 du 27 avril 2007 relatif aux fromages et spécialités fromagères définit le fromage fermier comme un fromage fabriqué dans une ferme par le propriétaire lui-même. Autrement dit, la fromagerie est située au sein de l’exploitation agricole.

Le fermier travaille à la main en appliquant un savoir-faire traditionnel. Il utilise exclusivement le lait de son troupeau (le plus souvent du lait cru et entier qui n’a été ni réfrigéré ni thermisé), fabrique le fromage directement après la traite et depuis 2015, il est également tenu de l’affiner sur place

Dans une ruche, la Reine est au départ une larve comme les autres : VRAI !

Il faut savoir qu’à l’origine, les larves des abeilles ouvrières sont identiques aux larves des futures reines. Les recherches menées par les scientifiques ont montré que ce sont les conditions d’élevage qui vont transformer tel œuf en reine et tel autre en ouvrière. En effet, le secret d’une reine est dans son alimentation.

Les larves élevées comme de futures reines et la reine en place (une fois qu’elle a éliminé ses rivales) sont nourries exclusivement de gelée royale. Les autres larves, qui deviendront des ouvrières, sont nourries surtout de miel et de pollen.

Le bœuf est le mâle de la vache : FAUX !

Le mâle de la vache est le taureau. Le bœuf est un taureau qui a été castré (on lui a enlevé ses organes reproducteurs).

Plusieurs espèces sont castrées afin d’obtenir une viande plus tendre et plus savoureuse : le mouton (bélier castré), le chapon (poulet castré) et le hongre (cheval castré).

Les viandes sont souvent vendues sous l’appellation “viande de bœuf” ou “viande bovine”, mais ces termes désignent aussi bien les viandes de taureaux, que les viandes de vaches ou de taureaux castrés. Il faut consulter l’étiquette pour avoir plus de détails, mais la mention de la catégorie de l’animal (jeune bovin, bœuf, génisse, vache ou taureau) n’est pas obligatoire

L’élevage rejette plus de Gaz à Effet de Serre (GES) que le secteur des transports : FAUX !

On compare souvent des chiffres non comparables ! C’est ce qui se passe quand on affirme que l’élevage rejette plus de GES (14,5%) que le secteur des transports (14%) en oubliant que ces deux chiffres sont obtenus par des méthodes différentes. Le calcul pour l’élevage émane de la FAO (Food and Agriculture Organization of the United Nations – L’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture), sur le modèle des analyses de cycle de vie, qui inclut diverses dimensions de l’élevage (dont la production des aliments et intrants, transformation des aliments, transports, consommation d’énergie etc.). Le calcul pour les transports, qui émane du GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat), ne prend en compte que les émissions de GES des véhicules en circulation (Les émissions liées à la fabrication des véhicules et à l’extraction, raffinage et transport du pétrole, notamment, ne sont pas prises en compte, alors qu’elles le seraient dans une démarche de cycle de vie.). Par la méthode d’analyse de cycle de vie, cette valeur serait beaucoup plus élevée.